Devenir professionnel des docteurs de l'Université de Lorraine
Diplômés 2015

Note méthodologique

L’université de Lorraine, soucieuse du devenir et de l’insertion professionnelle de l’ensemble de ses diplômés a systématisé ses enquêtes d’insertion. Dès 2015, elle était volontaire à la conduite d’un dispositif expérimental national- porté par le SIES du Ministère de l’enseignement supérieur - destiné à apporter un éclairage sur le devenir professionnel de ses docteurs diplômés en 2012.

Les résultats présentés ici sont issus de l’exploitation de l’enquête réalisée de décembre 2018 à avril 2019, menée par l’établissement auprès des docteurs diplômés durant l’année civile 2015 (du 1er janvier au 31 décembre). Ils ont été interrogés sur leur situation professionnelle au 1er décembre 2018.

L’Observatoire de la vie universitaire, travaillant en lien étroit avec les secrétaires des écoles doctorales et les directeurs de thèse, a collecté les données par internet (CAWI) et téléphone (CATI).

Attention !

Les pourcentages sont mentionnés pour faciliter le lecture des tableaux et graphiques. Toutefois, calculés sur de petits effectifs, ils sont à considérer avec prudence. En effet, le changement de situation d’un seul individu peut faire varier un pourcentage de plusieurs points.

Nombre et répartition des diplômés par école doctorale*

* BioSE : Biologie, Santé, Environnement / EMMA : Energie, Mécanique, Matériaux / IAEM Lorraine : Informatique, Automatique, Electronique et Mathématiques / RP2E : Ressources, Procédés, Produits, Environnement / SESAMES : Synthèses, Expériences, Simulations, Applications, de la Molécule aux Edifices Supra-moléculaires / Fernand BRAUDEL / SJPEG : Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion / STANISLAS.

Les 373 docteurs diplômés en 2015 sont répartis sur 8 écoles doctorales (dont 29 % en RP2E). Les disciplines les plus représentées sont "Sciences de la vie et de la santé" (8 %), "Mécanique, énergétique, génie des procédés, génie civil" (7 %) et "Chimie des matériaux" (5 %). Les laboratoires qui ont diplômé le plus de docteurs en 2015 sont le LORIA (9 %), l’IJL (8 %) et le LRGP (8 %).

* L’âge médian est celui en-dessous duquel on dénombre autant d’étudiants qu'au-dessus.

L’âge médian à l’inscription en thèse est de 25 ans et de 29 ans à l’obtention du diplôme. L’âge d’obtention est un peu plus élevé chez les étudiants étrangers. En effet, la médiane est de 30 ans pour les docteurs de nationalité étrangère.

Répartition des diplômés par tranches d’âge

L’âge, au moment de la soutenance, varie entre 25 et 72 ans. L’âge médian est de 29 ans pour un âge moyen de 31 ans. On constate des différences de profil selon les ED : EMMA, RP2E et SESAMES présentent les populations les plus jeunes. Fernand BRAUDEL, STANISLAS et SJPEG comptent de plus fortes proportions de docteurs plus âgés.

Zone géographique d’origine des diplômés étrangers

Plus de la moitié des docteurs diplômés en 2015 (51 %) ne sont pas de nationalité française. Les proportions varient en fonction des écoles doctorales. Au sein de IAEM Lorraine, SESAMES et STANISLAS, les doctorants étrangers sont majoritaires et ils représentent la moitié des effectifs en SJPEG. La plupart des docteurs étrangers sont originaires d’Asie extrême-orientale, d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du nord.

Les 373 docteurs diplômés en 2015 sont de 51 nationalités différentes. 49 % sont de nationalité française. Les docteurs étrangers sont principalement originaires de Tunisie (6 %), de Chine (6 %), du Liban et d’Algérie (3 %).

Durée de la thèse

Selon les données issues d’Apogée, la durée des thèses, obtenue en soustrayant à la date de soutenance, la date de première inscription en thèse, varie de moins d’un an à plus de 10 ans. La durée médiane du doctorat, toutes écoles doctorales confondues, est de 40 mois. Les thèses longues (4 ans ou plus) représentent une proportion importante dans les écoles STANISLAS (43 %) et Fernand BRAUDEL (33 %).

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Taux de situations connues

Diplôme d'accès au doctorat

* Diplôme d’école de commerce ou de gestion, Diplôme de médecine, pharmacie, odontologie, Diplôme d’école normale supérieure, VAP...

Près de deux tiers des docteurs se sont inscrits en doctorat après un Master obtenu dans un établissement français. Parmi les 46 docteurs titulaires d’un diplôme d’ingénieur français, plus de la moitié (54 %) cumulaient ce titre avec un Master.

Situation professionnelle au moment de l'inscription

Sur les 258 docteurs ayant répondu à cette question, 21 % déclaraient être en emploi au moment de leur inscription. La situation diffère selon les écoles doctorales : un sur deux au sein de BRAUDEL, 44 % à STANISLAS, un peu plus d’un sur dix à l’IAEM Lorraine et moins d’un sur dix à EMMA.

Situation principale des diplômés trois ans après leur soutenance (situation au 1er décembre de l'année de diplomation+3)

Au 1er décembre 2018, soit plus ou moins trois ans après leur soutenance, 99 % des diplômés étaient dans la vie active dont plus de 9 sur 10 en emploi. Parmi eux, certains poursuivaient parallèlement des études (3 %) ou étaient en création d’entreprise (6 %).

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Durée d'accès au premier emploi

Plus de 42 % des docteurs avaient trouvé leur emploi avant leur soutenance. Parmi eux, 25 % l’occupaient déjà lors de leur inscription en thèse (plus de 7 docteurs sur 10 à BRAUDEL et plus de 5 sur 10 à STANISLAS). 28 % des docteurs ont mis 6 mois ou davantage à trouver leur emploi. Parmi les docteurs pour lesquels la durée d’accès au premier emploi est la plus longue (6 mois ou plus), 11 % déclaraient être en post-doctorat et 15 % occupaient un poste de Maître de conférences au 1er décembre 2018.

Part des post-doctorats

12 % des docteurs en emploi au 1er décembre 2018 déclaraient être en contrat post-doctoral. Cependant, le post-doctorat est une notion subjective. En effet, il n’existe aucun statut d’emploi post-doc. Bien qu’il s’agisse de contrats de recherche offerts à de jeunes docteurs pour une durée déterminée, il se présente sous des formes et des intitulés différents et peut parfois être considéré comme une formation complémentaire par un docteur ou un CDD "classique" par un autre.

Niveau de l'emploi

Les professions et catégories sociales déclarées par les répondants sont conformes à ce qui est attendu : près de 9 docteurs sur 10 occupent un emploi de niveau "cadre et profession intellectuelle supérieure". 7 % d’entre eux sont indépendants (professions libérales ou chefs d’entreprise). 5 % sont sous-employés dans des emplois de niveau "profession intermédiaire" ou "employé".

Stabilité de l'emploi

Plus de deux tiers des docteurs occupent un emploi stable (de fonctionnaire, en CDI ou, pour les docteurs travaillant à l’étranger, en contrat de long terme). La grande majorité (90 %) travaille à temps complet. Le travail à temps partiel, notamment subi) concerne équitablement les hommes et les femmes.

Qualification CNU

La non-réponse à cette question étant importante chez les diplômés de nationalité étrangère, qui ne connaissent pas forcément la CNU, les résultats sont présentés uniquement pour les diplômés de nationalité française.

Chez les docteurs étrangers travaillant en France cependant, 18 déclarent avoir été qualifiés par la CNU et 3 occupent un poste de maître de conférences.

Type de fonction occupée

Les fonctions déclarées par les répondants en emploi relèvent principalement de la recherche et/ou de l’enseignement : enseignement supérieur et recherche, recherche "pure" (privée ou publique), enseignement primaire et secondaire. La distinction entre les types de fonction est cependant relativement subjective. En BioSE, par exemple, les MCU-PH se considèrent tantôt comme des enseignants, tantôt comme des médecins.

A SJPEG et Stanislas, une majorité de docteurs ne travaille ni dans la recherche ni dans l’enseignement supérieur.

Revenu mensuel médian

Distribution des salaires/revenus par école doctorale (docteurs travaillant en France*)

* En raison d'une forte hétérogénéité des salaires/revenus en fonction des régions du monde, sont comparés ici les salaires/revenus français où ils ne peuvent être inférieurs au SMIC.

Aide à la lecture : au sein de l’école doctorale BIOSE, le salaire/revenu mensuel médian est de 2232€, - ce qui signifie que 50 % des docteurs perçoivent un salaire/revenu inférieur à cette somme et 50 % un salaire/revenu supérieur - et le salaire/revenu moyen, représenté par le point orange, est de 2723€. Si l’on se réfère au rectangle central, la moitié des docteurs perçoivent un salaire/revenu compris entre 1900€ (1er quartile) et 3414€ (3ème quartile). Au sein de cette ED, le salaire/revenu minimal est de 1350€ et le salaire/revenu maximal de 5800€.

Localisation de l'emploi

Les employeurs sont principalement localisés en France (64 %). Parmi les docteurs travaillant en France, la plupart (93 %) travaillent en province et plus d’un quart dans le Grand-Est.

Si l’on considère les Français travaillant à l’étranger ou les étrangers travaillant en France ou dans un autre pays que leur pays d’origine, force est de constater qu’un peu plus d’un tiers des docteurs seulement s’expatrie réellement.

Docteurs travaillant en France

Répartition par régions

Docteurs travaillant à l’étranger

Répartition par zones géographiques

Secteur public ou privé ?

Une petite majorité de docteurs travaille dans le secteur public, les administrations nationales ou organismes publics. Les employeurs privés sont essentiellement des entreprises, la part des associations et des professions libérales ou indépendants ne présentant qu’une toute petite part de la population. Les docteurs qui ne travaillent pas dans l’enseignement et la recherche, se répartissent dans l’industrie, la santé et les activités de services.

Relations formation - emploi

Votre emploi est-il en rapport avec votre niveau de formation ?

Votre emploi est-il en rapport avec le secteur disciplinaire de votre formation ?

Près de 9 docteurs sur 10, en emploi au 1er décembre 2018, ont le sentiment que leur emploi correspond tant à leur niveau de qualification qu’au secteur disciplinaire de leur doctorat.

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20 docteurs sont en recherche d’emploi, soit un peu moins de 8 % de la population considérée.

Parmi les difficultés rencontrées dans la recherche d’emploi, "la rareté des offres d’emploi", "une formation inadaptée au marché de l’emploi", "une formation insuffisamment reconnue" et "une mobilité géographique limitée" sont les plus fréquemment citées.

Lieu de recherche d’emploi

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